Le métier d’architecte d’intérieur, une vocation dès l’enfance
Mon grand-père, entrepreneur général, m’emmenait souvent sur les chantiers. Fascinée par les dalles de béton, je prenais beaucoup de plaisir à imaginer ce que deviendraient ces masses grises aux allures de dragons avec leurs tuyaux hirsutes et informes.
Le jeu se poursuit dans les maisons. Celle de mes parents ou celles des amis et des membres de la famille à qui l’on rend visite. Dans mon imaginaire d’enfant, j’aimais en changer l’affectation et la décoration.
Une vocation précoce en somme. Comme si le métier d’architecte d’intérieur était une évidence depuis toujours.
Quatre mots clés qui guident chaque projet
Tout d’abord, l’ouverture. Celle des espaces, bien sûr, pour y faire pénétrer la lumière et donner plus de respiration aux pièces. Mais aussi celle des esprits. Garder l’esprit ouvert pour s’adapter aux besoins des personnes qui me sollicitent et pour continuer à chercher et découvrir les nouveautés en matière de design et de matériaux.
L’audace, ensuite. Celle qui me pousse à proposer des solutions créatives, à aller plus loin dans l’analyse et à sortir des sentiers battus. Si le respect du briefing et les besoins de mes interlocuteurs restent une préoccupation centrale, j’aime néanmoins proposer des alternatives qui ouvrent de nouvelles perspectives.
Troisième mot clé : la clarté. J’analyse tout dans le moindre détail pour vérifier ce qui est important ou non dans un projet. Lorsque je présente une proposition, je m’attache à tout expliquer avec la plus grande clarté possible. Y compris, les raisons pour lesquelles j’ai retenu ou rejeté un détail sur la base des objectifs poursuivis.
La maîtrise, enfin, sans laquelle il est impossible de réussir un projet. D’une part, la maîtrise du projet dans sa globalité, notamment grâce au suivi des différents professionnels qui interviennent sur un chantier. D’autre part, la maîtrise des techniques et matériaux mis en œuvre dans tout projet de transformation, de rénovation ou d’aménagement.
